Bonne Gouvernance - MLM academy
« On apprend du berceau jusqu’au tombeau », un proverbe italien qui met l’accent sur l’importance, voire, l’aspect vital de l’apprentissage continu.
L’apprentissage ou la Formation continue permet d’acquérir de nouvelles compétences et de nouveaux savoirs, durant la vie active, pour le retour ou le maintien dans l’emploi.
Il favorise, également, aux plus vieux de maintenir leur compétences de base comme l’écriture, la lecture et l’expression orale, afin de résister aux nouvelles technologies et ne pas être complètement écartés de la vie intellectuelle. Et comme on dit : « Ce n'est pas parce qu'il y a du grand vent, qu'on doit quitter le navire ».
Quelles Formations, pour quelles cibles et quelles finalités ?
Il peut s’agir de la Formation continue des travailleurs pour que ceux-ci puissent s’adapter à une nouveauté technologique ; il peut également s’agir d’une formation continue d’un demandeur d’emploi peu qualifié qui s’inscrit dans une trajectoire de formation calibrée pour combler une fonction critique ; il peut aussi s’agir d’un travailleur très qualifié qui entreprend une formation pour pouvoir se réorienter dans sa carrière ; comme il peut également s’agir d’un travailleur qui suit une formation qui lui est utile dans la vie quotidienne mais qui n’est pas spécialement pertinente pour son emploi actuel ou futur.
Ainsi, les objectifs des Formations peuvent être résumés en ces 4 fins :
- Acquérir une qualification (diplôme, titre professionnel, etc.),
- Acquérir le socle de connaissances et de compétences,
- Être accompagné pour la validation des acquis de l'expérience,
- Réaliser un bilan de compétences,
Et prennent forme à travers différentes actions qui renforcent les aptitudes et les vocations techniques et opérationnelles et, enrichissent l’aptitude et la personnalité de l’individu, pour le préparer notamment à de nouveaux rôles.
Une particularité caractérisant la notion de l’enseignement de la seconde chance, qui est accessible aux étudiants, aux travailleurs et demandeurs d’emploi qui ont satisfait à l’obligation scolaire. Il propose une gamme très étendue de formation, la plupart du temps à horaire décalé par rapport à une éventuelle activité professionnelle.
Une autre singularité émanant de l’existence des organismes d’insertion socioprofessionnelle, permettant à leurs bénéficiaires de développer leurs capacités à se former, à acquérir des comportements professionnels et des compétences techniques, facilitant ainsi leur accès à des formations accomplies et qualifiantes au marché de l’emploi ou, les amener à définir des projets professionnels et à développer leur autonomie sociale.
Les personnes concernées sont les demandeurs d’emploi inoccupés, n’étant plus soumis à l’obligation scolaire et ne disposant pas d’un certificat de l’enseignement secondaire.
La Formation continue peut s'effectuer :
- en présence : le salarié se rend dans un centre de Formation pour suivre une formation à l'emploi du temps régulier. Bien que ceci soit le schéma le plus courant, certains formateurs dans les grandes entreprises peuvent s'y rendre pour assurer la formation auprès de différents salariés dans une même organisation.
Ou en cours de soir.
- à distance : moyennant les TIC. Ceci permet aux salariés de suivre une formation en ligne.
- en téléprésentiel : ces formations se déroulent à la fois en présence et à distance, permettant aux salariés de suivre une formation en ligne dans le même contexte qu'une formation physique, avec un emploi du temps, des formateurs, des échanges en temps-réels.
Le facteur Humain, au cœur du sujet !
Le facteur humain est considéré comme une source immatérielle de développement et, a la particularité d’être aussi un facteur intégrant dans le produit et service vendu, mais qui en outre ne disparait pas, au contraire, enrichi le capital de l’entreprise par l’effet cumulatif de l’expérience.
C’est à ce titre que l'entreprise, en tant qu'entité économique, doit œuvrer sur l’innovation et sur la gestion efficace et optimale de ses ressources humaines pour assurer sa croissance et sa pérennité et, préserver une place privilégiée face à la concurrence, devenue de plus en plus rude.
Si le développement des compétences se présente, à premier abord, comme un facteur de développement pour l’entreprise, il peut aussi être considéré comme un facteur de régulation social.
En effet, il peut être l’une des clés de la réconciliation entre le social et l’économie, dans la mesure où il contribue à épanouir notre Ego humain et à apporter des satisfactions professionnelles, engendrant bien souvent une amélioration des conditions sociales.
Partant de ce fait, les interlocuteurs sociaux considèrent que la Formation continue incombe autant aux individus qu’aux employeurs.
En effet, du point de vue des entreprises, la Formation occupe une place centrale parmi les mesures intégrées à la gestion des ressources humaines. Il s’agit de permettre aux travailleurs d’améliorer leurs compétences et leur qualification et, de s’adapter aux évolutions technologiques et organisationnelles en cours.
Les nouvelles compétences acquises par les employés améliorent la qualité du travail d’équipe, qui est quant à lui, de plus en plus fréquent en entreprise.
Percevant la confiance octroyée par son organisation à son égard, l’employé deviendra certainement plus enclin à lui rester fidèle. Ajoutant à ceci des possibilités de développement contribuant à lui offrir un milieu de travail attrayant, cela ne pourra que renforcer la politique de la rétention du personnel compétent, s’avérant particulièrement importante aujourd’hui, sachant que ce dernier est souvent prospecté par les concurrents.
On ne peut également omettre l’amélioration du rendement, conséquence directe de la Formation continue.
Les différentes lacunes de rendement sont en effet limitées par l’enrichissement et la mise à jour des connaissances et des compétences des employés.
Du point de vue individuel, la possibilité d’accéder à diverses Formations est en soi rassurante pour l’individu. En effet, celui-ci voit augmenter sa capacité à concrétiser son potentiel, accroit la possibilité de réalisation personnelle et acquiert le sentiment d’accomplissement. À cet effet, plusieurs grands psychologues, dont Maslow, en ont souligné l’importance.
Par ailleurs, la responsabilité financière de la Formation continue n’est pas aussi claire et évidente.
Elle est cloîtrée au carrefour des politiques d’insertion, de lutte contre le chômage et de réinsertion professionnelle. Ce qui nous ramène à une émergence de différents partenariats croisés entre les pouvoirs publics, les interlocuteurs sociaux et les entreprises, nous conduisant à des situations bien souvent complexes, caractérisées par l’absence de formalisation et d’inégalités.
Les différents acteurs, œuvrant dans ce domaine, sont invités à élaborer un diagnostic du système de la Formation continue et, à émettre des recommandations afin d’améliorer ce concept dans l’optique de développer une stratégie globale en la matière.
Le domaine professionnel est en pleine métamorphose.
Si nos aînés ont connu une trajectoire linéaire, caractérisée par des carrières longues ainsi qu’un cadre de travail bien défini, la tendance, aujourd’hui, s’est nettement inversée.
Dorénavant, il s’agit de repenser sans cesse à sa carrière et adapter sa valeur professionnelle au monde du travail contemporain. Ce changement oblige les travailleurs actuels à s’inscrire davantage dans une démarche d’ouverture et de polyvalence, là où quelques années auparavant, on favorisait au contraire le cloisonnement et la spécialisation des tâches.
Cela peut s’expliquer, non seulement par des raisons économiques : le passage de la crise financière ayant contribué à la disparition de certains secteurs d’activité où nos aînés pouvaient effectuer la totalité de leur carrière ; la hausse des délocalisations vers des pays émergents dans laquelle la main-d’œuvre est bon marché ; le gel des salaires qui ne concorde plus avec l’ancienneté des employés, etc.
Mais aussi, par des raisons d’ordre technologique et idéologique : la génération actuelle est en quête d’apprentissage permanent, devenu accessible beaucoup plus facilement qu’auparavant, grâce, d’une part, aux nouvelles technologies et à l’afflux massif d’informations mises à disposition sur internet et, d’autre part, à l’émergence d’une mobilité accrue, ainsi que de nouveaux métiers.
Sans ignorer l’évolution digitale qu’ont connu les conditions de travail actuelles (travail collaboratif, télétravail…) pour s’adapter aux circonstances particulières des crises sanitaires et autres.
Devant un secteur professionnel aussi instable et amovible, seules l’acquisition de nouvelles compétences et une démarche d’apprentissage permanente donneront les clés aux salariés pour rebondir professionnellement et s’inscrire durablement sur le marché de l’emploi.
Comme nous l’avons vu précédemment, les longues carrières sont en voie de disparition. En conséquence, les salariés doivent se réinventer pour pouvoir être à même de durer sur le marché de l’emploi. Cela peut se traduire par une évolution professionnelle ne nécessitant qu’une simple montée en compétences de la part du salarié, mais parfois ce dernier peut aller jusqu’à radicalement changer de voie et travailler dans un tout autre secteur d’activité que celui d’origine, voire envisager la création de sa propre entreprise.
La Formation continue est, à ce titre, une solution concrète pour répondre à cette restructuration du marché du travail.
Les mutations économiques et sociétales que connait le monde d’aujourd’hui, ainsi que la transformation digitale de la majorité des secteurs-clés de notre économie moderne, nous oblige à repenser notre manière de faire carrière.
Il convient alors de tendre de plus en plus vers la Formation continue, dans l’objectif de suivre au plus près les évolutions du marché de l’emploi auxquelles nous sommes confrontés chaque jour.
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